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Protection des plantes Agriculteurs et conseillers de coops motivés par le biocontrôle

De gauche à droite : Antoine Pineau, ingénieur d'études agroenvironnementales, Meryll Pasquet, ingénieur projets pôle coopératives et Antoine Bonhomme, directeur R & D, tous trois chez InVivo AgroSolutions, et Benoît Chorro, coordinateur agriculture durable à la coopérative Coréa. © M. COISNE De gauche à droite : Antoine Pineau, ingénieur d'études agroenvironnementales, Meryll Pasquet, ingénieur projets pôle coopératives et Antoine Bonhomme, directeur R & D, tous trois chez InVivo AgroSolutions,

InVivo AgroSolutions a présenté les résultats du projet B-Motived, dont une enquête exclusive sur les freins et motivations des conseillers et des agriculteurs à l'utilisation des produits de biocontrôle en grandes cultures, le 26 février au Salon international de l'agriculture, à Paris.

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Fin 2013, le ministère de l'Agriculture avait lancé un appel à manifestation d'intérêt sur le biocontrôle en grandes cultures. InVivo AgroSolutions et 56 coopératives du réseau y avaient répondu, et le projet B-Motived (1) avait débuté en mars 2014, avec, notamment, une enquête auprès de 718 agriculteurs et 380 conseillers. A ce jour, quatre spécialités de biocontrôle sont disponibles en grandes cultures : Contans WG, Sluxx, Vacciplant et les trichogrammes.75 % des agriculteurs et 89 % des conseillers intéressésPremier résultat : 75 % des agriculteurs et 89 % des conseillers se disent intéressés par les produits de biocontrôle en grandes cultures, notamment pour « leur bon profil environnemental et sanitaire ». Avec des différences selon les profils des répondants : « On voit que l'âge est un frein », explique Antoine Pineau, ingénieur d'études agroenvironnementales, chez InVivo AgroSolutions.Un consortium de recherche et innovation public-privéLe même jour, toujours au Salon de l'agriculture, a été lancé un consortium de recherche et innovation public-privé sur le biocontrôle, à l'initiative de l'Inra, pour développer le secteur. Parmi les partenaires, des acteurs de la recherche et du développement, le ministère de l'Agriculture, IBMA France (International Biocontrol Manufacturers' Association) et des industriels.En 2013, l'industrie française du biocontrôle a réalisé un chiffre d'affaires de 110 millions d'euros. L'objectif affiché est de porter la part du biocontrôle à 15 % du marché français de la protection des cultures (5 % aujourd'hui).(1) Pour Biocontrôle-MObilisation du réseau des coopéraTIVes pour l'Expérimentation et la Diffusion des produits de biocontrôle.

Marion Coisne

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